Michel S Levy mslevy@laposte.net Merci de vos critiques et remarques
SECRET PROFESSIONNEL ET STRUCTURATION PSYCHIQUE
Pour qu’une structure psychique proprement humaine s’inscrive dans le registre symbolique d’un sujet, il y faut deux conditions. L’une est interne, et implique un lien avec la complexion intime, une résonance avec l’authenticité de l’être, avec un plaisir profond qui mobilise les forces propres : l’intime. La seconde est externe, et suppose que l’autre entre suffisamment en alliance avec cette structure profonde du sujet, qui accepte alors de passer par le filtre de la parole échangée, voire par le code social ainsi proposé.
Ce qu’il en est de soi est donc nécessairement intime, tout autant qu’inscrit dans un signifiant externe, passant par l’autre. L’intime, cela va de soi, mais le secret justifie d’être cependant développé : en effet, l’intime est aussi, toujours, l’infiniment complexe de chacun. Je rappelle que le cerveau est probablement composé de 150 milliards de neurones, avec sans doute une moyenne de 30 000 connexions par neurone. Cette machinerie, la plus complexe de l’univers connu, si l’on excepte l’univers lui-même, est constamment en recherche de son équilibre énergétique, en fait connu d’elle seule, de sa totalité même. Cette complexité ne pouvant être connue de l’extérieur, elle ne peut pas non plus être équilibrée du dehors, par un autre que soi. Même si on suppose cela possible, dans une anticipation de science fiction, il restera que toute connaissance externe d’un système est aussi une possibilité de manipulation, de contrôle qui se prend sur celui-ci, indépendamment de tout fantasme paranoïaque. Je rappelle l’histoire des Pandhis indous : dans cette région du continent bouddhiste, les Anglais, dans les années 1880, proposèrent aux habitants de cette région de traverser leurs terres, afin, disaient-ils, de simplement dresser la topographie de ces lieux, sans autre ambition. En bon bouddhiste, personne ne répondit, mais tous les explorateurs envoyés furent soigneusement massacrés au fur et à mesure de leurs expéditions, ce qui explicita la parabole silencieuse…
Les Anglais sont des gens obstinés, comme on le sait. Ils finirent par parvenir à leur fin, et, immédiatement, montèrent un corps d’armée qui écrasa les Pandhis, grâce aux cartes dressées…
Une intimité qui se vit totalement ouverte à l’autre, connue de l’autre est une intimité envahie, qui n’existe plus ou n’a jamais existé. La clinique le montre à travers ces fonctionnements psychotiques chez l’adulte ou l’enfant, ou tout est dit, tout se lit comme à livre ouvert. Un des signes cliniques de certaines psychoses enfantines est précisément l’absence de différenciation entre l’étranger et l’intime. L’angoisse dite du 8° mois a précisément à faire avec cette complexité qui apparaît, qui commence à se signifier. Il a été repéré par Pierre Marty que cette phase manque souvent dans l’enfance des patients psychosomatiques. Un défaut d’intime ouvre la voie à un corps livré à l’autre, et dès lors souffrant de ce fait, de ne pouvoir trouver son équilibre profond dans le secret de soi. Le signifiant cher à Lacan ne recouvre jamais tout à fait le signifié. Cet espace, ce jeu entre les deux plans du symbolique et de la réalité subjective, quand il est trop mince ou absent, introduit la psychopathologie. Le secret ainsi est une nécessité psychique pour que l’univers des signifiants soit remanié par le désir intime du sujet. On comprend bien alors que le moindre conseil directif est parfaitement contraire à la position psychothérapique, voire signale son abandon, avec toutes les conséquences délétères qui s’ensuivent. Ce secret est exactement le temps et le lieu du travail intime de la pensée subjective. Il signale que l’autre, par son respect du secret, accepte la fonction centrale de l’intime dans la structuration psychique.
Secret, intime et transfert.
Lorsque après beaucoup d’excellents soins, d’efforts et de passion humaine et scientifique, nous constatons l’amélioration d’un de nos patients, il n’est pas rare alors que celui-ci nous indique, « innocemment » qu’il a consulté tel ou tel ostéopathe ou rebouteux, lequel l’aurait remarquablement guéri de son trouble… C’est simplement que notre client reprend sa liberté, retrouve une intimité mise à mal par le livre ouvert qu’est devenu, dans son fantasme, son corps pour la médecine, ou son esprit pour la psychanalyse. C’est bien entendu faux, mais rien n’empêchera notre patient d’y croire , dans ce domaine transférentiel comme pour d’autres…
On sait que l’ordre symbolique structure l’esprit et le corps, à la fois par l’évidence et l’expérience. L’évidence, puisque chacun de nous baigne dans ce façonnage constant que nous impose la présence et l’influence des autres. L’expérience, puisque les données actuelles des recherches neurocognitives montrent que l’effet placebo, par exemple, n’en est plus un : des structures cérébrales sont modifiées réellement par ces traitements. La même démonstration existe quant à l’influence des psychothérapies sur le fonctionnement cérébral. Bref, l’autre modifie notre corps, notre cervelle de l’intérieur , lorsqu’il s’adresse à nous…
On comprend mieux l’importance du secret, face à cette influence externe dont l’effet est évidemment incommensurable dans ses conséquences les plus singulières… Lacan disait d’ailleurs que l’effet de l’interprétation n’est pas calculable. Comment en effet penser gérer dans une prévision raisonnable la moindre modification d’une telle complexité cérébrale et psychique ?
Il est pourtant un moyen : c’est de tenir le plus grand compte du retour que les patients proposent à nos interventions. Au fond, le retraitement de nos apports par l’intimité de nos patients est bien plus important, de ce point de vue, que le contenu même de nos élucubrations et autres interprétations. De même que les rêves que nos patients font en cours d’analyse ou de psychothérapie recalent régulièrement le propos de la cure sur l’authenticité subjective la plus profonde.
Il n’est donc pas d’interprétation juste qui puisse être faite par l’analyste ou le médecin dans une psychothérapie ; elles sont au contraire toutes plus ou moins fausses, par nécessité logique, les intimités n’étant jamais superposables. C’est ce qu’elles provoquent, après leur passage par le secret de l’intimité de nos patients, qui importe.
On voit ainsi qu’il est tout à fait impossible de prévoir l’influence de ce qu’on va dire au patient. Une intervention, quelle qu’elle soit, peut ainsi faire du mal, du bien, ou ne rien faire du tout… Tout au plus peut-on tenter de faire en sorte de faire le moins de mal possible. Le fameux « primum non nocere » est ainsi réactualisé par la prise en compte de la profondeur insondable de la subjectivité humaine. Il existe là un inconnu fondamental qu’il vaut mieux prendre en compte… On voit par là aussi que tout conseil directif est en fait destructeur de subjectivité.
Cependant, ne rien dire ou faire sous prétexte de ne pas nuire conduit à un plus grand mal encore, par l’abandon dans lequel le patient se trouve alors pris. Non que cet abandon ne soit souhaitable, in fine, mais mieux vaut d’être laissé à soi-même lorsqu’on est devenu capable de le faire plutôt qu’avant, ce qu’oublient certains analystes trop neutres, silencieux et distants, qui mettent en fait la charrue avant les bœufs.
Reste donc deux choses, fondamentales : D’une part, se rappeler que les structures auxquelles on a affaire sont toujours bien plus complexes que ce qu’on croit en comprendre. Cela ouvre à une humilité toujours de bon aloi sur l’efficacité réelle de toute croyance scientifique, de quelque nature qu’elle soit, face à l’humain. Encore une fois, on ne sait jamais ce qu’on provoque, analyste ou médecin, en s’exprimant. D’autre part, toujours avoir en conscience que c’est le retour du patient, dans les séances suivantes, qui est le matériel réellement analysable de l’interprétation, le reste n’appartenant qu’à la sphère projective du thérapeute, quelque soit sa nécessité intime et personnelle de croire à sa théorie…
L’analyse du transfert se fait ainsi après-coup, l’intimité du patient faisant retour sur l’intimité du thérapeute, toujours de façon surprenante, ce qui signe que de la subjectivité est à l’œuvre.
L’humilité du praticien est donc ce qui ouvre la voie à la possibilité du secret pour le patient, et sont tous deux des produits de la complexité infinie de l’humain : pourquoi être humble devant un robot dont on maîtrise les rouages ??
Le secret est alors une nécessité absolue pour préserver les ressorts intimes largement inconnaissables du sujet, de l’influence consciente, et surtout inconsciente, de l’autre. Il ne devient toxique que s’il est « fermé », pour reprendre un terme de Racamier, ne participant plus dès lors aux échanges dialogiques. Le secret productif de singularité est lui ouvert, créateur de subjectivité, alors que le secret fermé est enclos, le reste et va ainsi générer des symptômes.
Secret et humilité vont de pair. Sinon, le mensonge s’impose, de toutes parts : faute d’humilité, le médecin, l’analyste vont se mentir à eux-même sur l’efficacité magique de leur art, sans cesse remis en question dans la réalité. Le patient, lui, mentira pour préserver sa sphère de liberté intérieure, niée par un désir de soigner ou de bien faire trop évident de la part du praticien, si évident même que la discrétion n’a plus l’importance structurelle qu’elle devrait avoir, son absence écrasant alors au passage la subjectivité du patient.
Il est parfois compliqué pour le médecin de famille de rester tranquillement dépositaire des secrets successifs des membres d’une même parenté. Pourtant, il cesse d’être efficace s’il déroge à cette base qu’est le secret médical, même entre parents et enfants. Il s’expose, sinon, au mensonge, et à son inefficacité structurelle. On comprend aussi que les études parfois menées sur les mensonges montrent toutes qu’au moins une dizaine de ces mensonges, petits ou gros, sont quotidiennement proférés par nos concitoyens. Difficile de rester soi parmi les autres, qu’on soit médecin ou n’importe qui, dans l’exercice de son métier ou de sa vie. Pourtant, l’enjeu est d’importance, et on comprend alors au passage la vraie raison de la morale, collective et personnelle, afin de limiter le phénomène inévitable du mensonge …
On saisit aussi que la règle de l’association libre est un vœux pieux, et n’est en fait respectée que par des patients aux prises avec une structure psychique déjà à peu près complètement envahie par l’autre…. Pour eux, c’est lorsqu’ils commencent à ne plus tout dire que des progrès se manifestent, lorsque la réapparition du secret, dans le transfert, signale le retour de l’intime, donc de la subjectivité… Il n’est pas de règle, même fondamentale, qui n’ait des exceptions bienvenues!
Revenons au bébé de tout à l’heure, baignant dans ses pulsions, celles des autres, les siennes, pris dans un présent où le passé est confusément mêlé sans qu’il ne puisse rien en déchiffrer.
Quel parent ne s’est pas désespéré de ne pas toujours comprendre ce qu’il en est de ces pleurs que l’enfant oppose à notre bonne volonté, ou à notre désir pataugeant d’enfant idéal. Peut-être est-ce là le début du rude apprentissage que le vrai de toute singularité passe par la solitude du secret et de l’intime, seul contrepoids à l’influence de l’autre, désirée et crainte, organisante et désorganisante à la fois, par nécessité. Qu’alors, parfois, les pleurs cessent d’eux-mêmes, sans intervention externe et voilà le signe qu’une auto organisation s’est effectuée, avec succès, augurant d’une possibilité de subjectivité, de jeu qui fera le noyau du difficile dialogue entre soi et l’autre. Il est entendu que je ne recommande pas, comme dans les années 50, de laisser pleurer un enfant toute la nuit. Mais, bon, 10 minutes de temps en temps, ce n’est pas si long, il faut bien cela pour apprendre à s’auto organiser..
La perte de la possibilité de se calmer soi-même, par des interventions trop précoces et nombreuses de parents anxieux ou voulant trop bien faire peut amener la perte du sentiment d’intimité. Une dépendance à l’autre pour tout ce qu’il en est du pulsionnel ouvre alors la voie à toutes sortes de pathologies psychiques : l’entrée dans le monde symbolique nécessite un espace, un libre jeu, qui permette que s’articule l’authentique de soi et l’univers de l’autre, dont les logiques ne sont jamais complètement congruentes, mais de nature au contraire hétérologiques.
Cette capacité auto conservatoire, nécessairement intime de l’appareil psychique est ainsi la prémisse du secret indispensable à la genèse de la vie psychique, puis à son maintien plus tard.
Intimité et rêve.
Le rêve est la traduction physiologique de cette nécessité d’un découplage entre l’univers intime et celui des significations, des signaux du monde. Là aussi, l’intime joue avec le secret, y compris le secret à soi-même, à travers cet oubli parfois si rapide de ce qui vient de se jouer dans la sphère du rêve.
Si le rêve apparaît chez les animaux à partir des oiseaux, c’est peut-être qu’il est un effet de la complexité dont je parlais tout à l’heure : cette complexité croissante des mécanismes d’adaptation au changement, si elle permet une meilleur survie, éloigne aussi des fondamentaux de l’individu. Plus on s’adapte, plus on s’éloigne de ce qu’on était avant. Il est alors nécessaire d’y revenir, pour que le sens de l’adaptation reste lié à la nature profonde du corps. Le rêve réoriente sans doute la pensée bousculée par le réel, dans le sens d’un retour à soi…
Au centre même de l’être, dès que la complexité se montre vraiment, apparaît le clivage entre l’intime du rêve et le corps engagé dans le monde et structuré par lui… Sur cette contradiction, un secret peut alors se mettre en place au cœur même du sujet, ce que Freud découvrit et appela refoulement…
Il est des secrets trop lourds pour être portés seuls. Ce risque d’être écrasé par ce qu’on entend justifie deux protocoles centraux : le contrôle et l’analyse.
Le contrôle, soit de groupe, ou individuel, s’il creuse moins profondément que l’analyse, permet cependant une avancée, un retour sur soi, dont les effets sont cependant, il faut le savoir, plus incontrôlables dans un groupe que dans un transfert singulier. Le Balint et le groupe de pair, étendant le secret à l’ensemble du groupe, permettent tous deux de partager le poids souvent lourd du secret de la consultation. A ce titre, ils sont une prudence quand à l’éthique du médecin, lui permettant d’ailleurs souvent de la soutenir réellement. Il est parfois risqué de tenter rester seul avec tout ce que nous confient nos patients. Ces protocoles de groupe ou de contrôle, voire d’analyse où la règle du secret s’étend et prolonge la consultation sont en fait des garanties pour ce secret lui-même. Il n’est, de ce point de vue, que des secrets partagés.. dans le secret….
L’analyse, quant à elle, est affaire personnelle, et rien ne l’oblige, sauf à en pervertir gravement le sens. Toutefois, lorsqu’elle est en route, elle permet de saisir mieux les points de refoulements qui nous sont propres, et donc favorise le travail psychique autour d’eux, limitant les passages à l’acte sinon probables, dont le manquement au secret.
Mais il n’est jamais inutile de rappeler que le lieu de travail réel et profond de la dimension inconsciente reste la relation individuelle, tant pour le médecin, l’analyste que pour ses patients. Cette vigilance permet aux animateurs de ces groupes et aux participants de resituer, en cas de résonance psychique un peu vive au cours d’une séance de groupe, que c’est en individuel que les choses s’avancent, quand il en est besoin. Cette limite du groupe est à avoir clairement en conscience : si le secret partagé du groupe soutient une pratique, il ne peut jamais remplacer, quand il en est besoin, le secret du travail individuel….
Bien entendu, le secret ne peut être partagé que dans un lieu où les pressions sur les patients n’existent pas. Ceci exclut donc de notre propos la notion de secret partagé en institution soignante, à prendre de ce fait avec beaucoup de parcimonie et de prudence. Mieux vaut de ce fait ne pas trop ouvrir à l’équipe ce travail profond et intime du secret d’une consultation médicale faite en institution. Ce qui vaut aussi pour les assistantes sociales, d’ailleurs.
Il faut enfin noter que le législateur, après quelques hésitations, n’admet pas d’exception au secret médical ou de l’assistante sociale. La notion de secret partagé n’existe ainsi pas dans la loi... Le partage des pratiques, de ce point de vue, qui est celui de la représentation citoyenne, ne justifie pas la levée du secret de l’identité.
Ainsi, le secret, l’intime nous abrite de ce trop d’autre et de stimulation qui fait le lit de la plupart des troubles psychiques. On comprend alors bien qu’il n’est pas question d’espérer avoir accès à l’intime si l’on est pas dans le secret… Sinon, faute que l’autre soit un allié autorisant notre intimité et son remaniement, il devient vite un risque d’écrasement de notre authenticité par la pression, voire simplement la bonne volonté sociale et familiale.
Si le patient est assuré de ce secret, cela peut lui éviter le mensonge, qui lui n’est en rien structurant, s’il permet quand même parfois d’attendre des jours meilleurs, comme en diplomatie. Le mensonge maintient la structure pathogène, le secret peut permettre de l’éclairer. Mais il importe ici de comprendre que le mensonge devient une nécessité faute de secret, d’espace intime autorisé…
Par le secret, une dyade est ainsi crée, comme la dyade mère enfant, père enfant, ici celle du médecin et de son patient. Elle aura, grâce au secret, une fonction matricielle, créative de remaniements intimes, de nouvelles logiques subjectives. Je n’ai pas dit fusionnelle…
En effet, la différence entre les deux est du côté de la limite : le secret médical n’est pas illimité, il n’est pas tout puissant, mais bien cerné par une loi qu’il accepte, même s’il la discute à l’occasion… Comme la fonction matricielle maternelle : ce n’est pas parce qu’on est une maman qu’on peut pour autant tout se permettre. Dans l’univers matriciel, on sait au départ jusqu’où on peut aller, on connaît les limites temporelles et spatiales de la rencontre. Le dernier mot, dès lors, pourra appartenir au sujet et à sa solitude : on sort du matriciel plus facilement que du fusionnel…
Alors, secret médical et transfert, même combat ? Sans aucun doute, oui, les deux étant des creusets permettant l’accès à l’intime. Ils resteront thérapeutiques tous deux si l’analyste, le médecin connaissent l’humilité nécessaire face au dévoilement d’une intimité de toute façon inconnaissable dans sa totalité, s’ils se méfient des suggestions et influences trop directives qui ont pour résultat d’écraser une subjectivité par une autre. Le secret appelle une responsabilité immense, qui est de respecter la subjectivité intime qui dévoile alors ses vulnérabilités. Ce n’est que dans ce tac, cette discrétion, qu’une restructuration psychique peut parfois se constater, jamais dans le sens de ce qu’on aurait pu imaginer, mais bien dans le style et le trajet du patient lui-même. On le voit, pas de différence de nature entre le transfert et le secret médical : les effets en seront les mêmes, d’ouvrir la voie au remaniement possible d’une subjectivité. Les différences, nombreuses ne portent que sur les champs d’applications, tels qu’ils existent ou sont imaginés tels par les praticiens et le public.
Michel LEVY
Intervention au congrès annuel de l’association Balint, Paris, le 25/10/2008